Les parents.
Il y a
ceux qui font une confiance absolue au système, et les chiants qui pinaillent
parce que Victor Hugo est trop ou pas assez présent dans le programme. De toute
façon, du fait de la distance, des réunions parentales plus que rares, et de
l’indisponibilité des responsables, beaucoup de parents ne peuvent que très
rarement faire le point. De plus, l’élève étant exclu de la triangulaire
(parent, élève, responsable), les problèmes sont anéantis par le fait même de
leur non énonciation. Pour revenir à mon cas, je ne parlai jamais à mes parents
du problème des coups, puisque je savais que mes parents avaient, avant de
commencer toute discussion, un a priori négatif à mon égard. Pire, je
n’envisageais jamais d’en parler, puisque pour moi, ces violences étaient
inévitables, et innérantes à ma nature de pensionnaire.
Eh
oui, chez les tradis il y a les tièdes et les extrémistes. Il y à ceux qui vont
à la plage (haut lieu de perdition) au cinéma, regardent la télévision, et
écoutent la musique contemporaine (avec ses litanies de messages subliminaux)
et les autres…